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Filmosaure | September 21, 2017

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13 fantômes (2001)

13 fantômes (2001)
Stéphanie Valibouse

Ma note : 2/10

Steve Beck est l’heureux réalisateur de deux bouses ultimes : Le vaisseau de l’angoisse et 13 fantômes. Ce dernier, remake du film de William Castle sorti en 1960, nous impose l’acteur le plus improbable et le moins charismatique qui soit : Tony Shalhoub a.k.a. Monk.

SYNOPSIS

Arthur Kriticos, un enseignant veuf, hérite du majestueux manoir de son oncle Cyrus. Il y emménage très vite avec ses deux enfants Kathy et Bob, leur nourrice et un médium. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance d’habiter dans l’opulence d’une telle résidence. Mais la vie de pacha ne dure qu’un temps : d’étranges présences se font bientôt sentir dans les différentes pièces de la vaste demeure. Les nouveaux résidents croient rapidement à l’existence de fantômes.

IL NE PEUT PLUS RIEN NOUS ARRIVER D’AFFREUX MAINT’NANT

Imagine un film d’horreur tout pourri comme on en connaît bien : effets sonores fonctionnant au sursaut, effets visuels qui te poussent à la limite de l’épilepsie chaque fois qu’un méchant se pointe. Maintenant, caste une floppée d’acteurs au profil familial (le gamin et sa grande soeur ado bonnasse, la nourrice black pour ta petite dose d’humour légèrement raciste, le papa gnangnan), tourne-le comme un Disney movie. Saupoudre le tout de gros mots (dire “bitch” et “fuck” ça fait plus genre tu comprends), laisse entrevoir un boob fantômatique de-ci de-là. Ajoute-y deux-trois scènes vraiment gores à coup d’os qui craquent – la subtilité, pour quoi faire ? Et viens on ajoute un chiffre dans le titre ça fait jeune tavu.

13 fantomes tony

Du calme Sandy

Voilà, tu as l’essence de 13 fantômes. Cette horreur (et pas dans le bon sens du terme) mal ciblée oscillant entre le genre familial et le (trop) gore. Un choix d’acteurs désastreux (j’oblige le prochain qui me dit que Shannon Elizabeth rattrape le film à le regarder en boucle jusqu’à ce que mort cérébrale s’ensuive), soutenu par une réalisation en mousse cédant à tous les artifices faciles du film d’horreur (sérieux c’est quoi ces éclairs qui te grillent la rétine à chaque apparition de fantôme ?). Un twist de fin prévisible, un dénouement téléphoné… Pas une seule fois ce film n’est crédible ; ses codes bizarres du pett film familial n’en rendent les scènes gores que plus choquantes car l’on ne s’y attend pas, mais sans jamais être effrayant. En-dessous de 13 ans, tu risques d’être traumatisé ; au-dessus de 8 ans, tu risques de t’emmerder.

L’histoires des lunettes à endosser pour voir les bestioles est risible, visiblement basée sur le fait que le film d’origine avait en 1960 créé une mini-révolution : les spectateurs du film ne voyaient les spectres que s’ils chaussaient une paire de lunettes spéciales au cinéma. Mais POURQUOI en avoir fait un “hommage” aussi inutile pour le reste de l’histoire .

Je mets 2 parce que j’ai bien aimé les fantômes (même la princesse aux faux seins). NEXT (justement next : Le vaisseau de l’angoisse ; j’ai peur mais pas pour les bonnes raisons).

13 fantomes princesse

Je hante les lieux et me venge de cette chirurgie plastique foirée.

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