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Filmosaure | June 26, 2018

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2 Comments

(500) jours ensemble (2009)

(500) jours ensemble (2009)
Anne-Swan

Ma note : 8/10

Principalement connu pour sa réalisation de The Amazing Spiderman sorti en salles l’année dernière, Marc Webb est également l’auteur de (500) jours ensemble, une comédie aussi romantique que dramatique. Bien qu’audacieux, ce long-métrage réussit son pari en remportant une critique plus qu’honorable auprès de la presse et du grand public.

SYNOPSIS 

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n’est pas du tout le cas de Summer. Cela n’empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d’une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine – mais pas sans espoir. Alors que l’histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l’amour… Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=oztemQvrtC0&w=640&h=480]

(500) jours ensemble est une comédie romantique comme on aimerait en voir plus souvent. Première originalité de ce film, – et non des moindres – le personnage principal est un jeune garçon. Après tout, pourquoi la candeur, le sentiment amoureux et le romantisme devraient systématiquement être l’apanage des jeunes filles en fleur ou autres trentenaires célibataires en mal d’amour ? Aucune réponse aujourd’hui tangible à cette question, bien évidemment. Et pourtant, le pari de Marc Webb n’en était pas moins risqué pour autant.

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L’AMOUR C’EST MIEUX À DEUX. QUOIQUE…

Commençons par le fond. C’est l’histoire d’un coup de foudre donc. Coup de foudre inattendu et obsédant pour Tom qui va mener une bataille acharnée pour que celui-ci soit réciproque. Rien de bien extraordinaire en soit à première vue. Avant même d’en connaitre le dénouement, on ne peut s’empêcher d’imaginer une happy end en guise de cérémonie de cloture. Sans parler du fait qu’aucune femme ne pourrait succomber aux charmes et à la gentillesse de Joseph Gordon Levitt . Impossible. 

Et pourtant, c’est avec une dramatique subtilité que Marc Webb est parvenu à extirper le spectateur de la cécité tout au long du film pour lui démontrer  – et rappeler – de façon aussi pragmatique que poétique qu’il ne suffit pas d’avoir un coup de foudre pour que ce dernier soit réciproque. Certes, la naïveté a ses limites, personne n’est dupe. En revanche, contredire voire réduire à néant le fantasme majoritaire du spectateur, voilà un parti pris plus qu’intéressant pour une comédie romantique. Un parti pris d’autant plus pertinent qu’il offre au public la possibilité de s’identifier aux personnages principaux, fait assez rare pour ce genre il faut bien l’admettre. Ceci étant dit, au-delà d’un humour piquant qui enveloppe ce film de la première minute à la dernière et donne un charme agréable à cet improbable duo, ce dernier finit sa course sur une note positive et une fois encore très réaliste.

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FLASHBACK ET FLASHFORWARD, UN DUO QUI MARCHE

La forme, quant à elle, est un point clé du film en ceci qu’elle le dote d’un dynamisme et d’une légère tension non négligeables. Comme l’indique son titre, les “500 jours” qui composent cette histoire d’amour sont d’une importance capitale et marquent l’évolution constante de cette dernière. D’où la bonne idée de l’auteur qui a choisi de confronter des flashback et autres flashforward à répétition pour ponctuer cette montagne russe de sentiments et autres revirements de situation. A cette technique s’ajoute également une bande originale dont on se délecte,  portée notamment par la pétulante et excellente Regina Spektor.

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L’originalité du scénario et l’intelligence de sa construction apportent à (500) jours ensemble une bouffée d’air frais, laquelle lui permet d’ailleurs de se démarquer d’un certain nombre de ses camarades de genre, et d’ouvrir ainsi de nouveaux horizons à une catégorie cinématographique somme toute classique, voire souvent sujette à la pâle copie et aux clichés.

Comments

  1. Etherebenthine

    Ce film mérite amplement qu’on s’y attarde et il mérite également la note que tu lui donnes ! Ce n’est pas une comédie/ un drame romantique sans profondeur qui n’aboutit qu’à quelques bons sentiments comme c’est trop souvent le cas. JGL nous montre tout son talent et la BO est juste splendide. Ta critique m’a beaucoup plue.

  2. Anne-Swan

    Je suis bien d’accord avec toi. Ce serait un grand tort de s’arrêter à son genre cinématographique. C’est bien plus qu’une simple comédie en effet. Merci en tout cas ! 😉

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