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Filmosaure | August 2, 2016

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6 Comments

The Dark Knight Rises (2012)

The Dark Knight Rises (2012)
Stéphanie Valibouse

Ma note : 7,5/10.

N.B. : Après avoir revu le film, je lui ai accordé 0,5 point en plus. Je me focalise pas mal sur les points négatifs dans cette critique, alors que dans sa globalité c’est un bon film.

The Dark Knight Rises est le dernier épisode de la trilogie Batman initiée par Christopher Nolan avec Batman Begins (2005)et continuée avec The Dark Knight (2008). Le retour du Chevalier Noir sur les écrans s’effectue dans le deuil et marque fortement les esprits, l’une des projections en avant-première du film dégénérant en drame (voir : l’article Le Monde via l’AFP et Fusillade d’Aurora). Malgré une sortie effectuée dans ce contexte tragique, il réalise à ce jour le troisième meilleur week-end de démarrage de tous les temps au Box-Office U.S. derrière Harry Potter et les reliques de la mort et Avengers.

Dar Knight Rises Humour

Hi hi

SYNOPSIS

Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S’accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l’arsenal de lois répressif initié par Dent.

Mais c’est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l’arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l’exil qu’il s’est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n’est peut-être plus de taille à affronter Bane…

AVANT-PROPOS : LES 2 PROBLÈMES DE CE FILM

Avant même de me lancer dans les détails, j’ai repéré deux phénomènes majeurs handicapant ce film : le premier est extérieur à la réalisation et le deuxième lui est profondément lié.

Le premier est la promotion excessive et l’attente démesurée dont le blockbuster a été l’objet. Du premier teasing il y a un an de cela aux opérations diverses de Warner Bros on et offline, en passant par 3 trailers, les unes systématiques de nombreux magazines cinéma, les concours, les partenariats, sans oublier cette sacralisation de l’avant-première que nous avons dû subir depuis deux semaines.

Aujourd’hui, je suis allée sur la home du Nouvel Obs Plus (oui, bon, c’est pour l’exemple) et j’ai choisi la rubrique “articles les plus récents” :

Promotion Batman dans les médias

Si l’on choisit l’onglet “Les plus populaires”, le phénomène est encore pire. The Dark Knight Rises a vampirisé toute sortie cinématographique de l’été, poussé par le monstre médiatique, relayé de manière excessive avant même sa sortie. Il en a résulté une attente gigantesque et frisant le ridicule, renforcée par le succès de son prédécesseur, The Dark Knight. Une attente à la hauteur de laquelle le film s’est heurté (ici, ici, et  par exemple, sans oublier ça qui résume bien le phénomène ; attention spoilers dans les articles).

Le deuxième souci est un reproche qui semble récurrent concernant ce troisième opus : son “hypernolanisation”. Nolan a fait du Nolan à outrance, exacerbant ses qualités au point d’en faire des défauts. Moi-même étant une fangirl quasi-inconditionnelle de Christopher Nolan ai vu ces défauts qui m’ont dérangée : trop sombre, trop froid, trop d’attention portée aux (trop) nombreux personnages principaux.

HEATH LEDGER, TU NOUS MANQUES

Heath Ledger, tu nous manques. Tu conférais à ton personnage une émotion indicible en dépit du contraste que cela opérait avec son caractère. Ton Joker était humain : il avait une histoire, des manies, des obsessions, une profondeur.

The Dark Knight Rises nous gratifie de nombreux personnages secondaires qui en viennent à cannibaliser le duel Batman / Bane. Certains de ces personnages sont une réussite, et d’autres… un désastre.

Christian Bale, déjà effacé dans The Dark Knight, continue sa chute au profit des petits nouveaux (et anciens). Sans être décevant, il ne nous transcende pas, ni par sa présence, ni par son jeu mécanique et dénué d’émotion. Du Christian Bale typique qui trouve ses limites notamment face à la prestation d’un Michael Caine extrêmement émouvant et marquant dans ses quelques apparitions à l’écran. L’intégralité de la relation particulière liant Alfred Pennyworth à Bruce Wayne, portée sur ses frêles épaules, bénéficie d’un focus particulier qui arrachera quelques larmes aux plus sensibles.

Tom Hardy, déjà aperçu dans Inception, joue un Bane intéressant, bien que pas assez creusé à mon goût. Malgré une certaine superficialité, aidé d’un thème lancinant concocté par Hans Zimmer et de son masque effrayant, il parvient à relever le défi d’un vilain de taille, ce qui n’était pas évident lorsque l’on joue dans l’ombre du Joker de Heath Ledger. Petit bonus pour son accent et la manière impressionnante dont il s’impose physiquement.

Spoiler »

Certains verront le duel physique Batman / Bane comme un fail monumental : je le vois comme un retour aux sources, une bataille sur la résistance physique et psychologique d’un Batman en fin de vie.

La bonne surprise de The Dark Knight Rises est probalement la Catwoman d’Anne Hathaway que nous redoutions tant : féline, élancée, elle envoûte l’audience de ses yeux immenses et sa voix veloutée. Elle parvient à injecter du charisme dans ce personnage qui mériterait plus d’importance (cela dit, j’ai entendu des rumeurs de spin-off) et met surtout la pâtée (miaou) à Marion Cotillard.

Marion Cotillard. Parlons-en. Marion, comment as-tu réussi à ruiner en partie ce film par ta seule présence ? Le personnage de Miranda Tate, qui aurait pu être classe et passionnant, se révèle insipide, agaçant et manquant cruellement de crédibilité. Du début à la fin, Cotillard n’exsude ni charme, ni talent, disparaissant derrière le reste du cast et allant jusqu’à devenir un boulet pour l’ensemble du film.

Spoiler »

Oh God, la scène de sa mort sont les quelques secondes les plus embarrassantes et les plus mal jouées de toute la filmographie de Nolan.

N’ayant personnellement rien lu avant la sortie du film, j’avais loupé cette rumeur, mais visiblement, la véritable identité de Miranda Tate avait fuité bien avant la sortie du film, malgré de nombreux démentis.

Marion Cotillard Dark Knight Rises

Dernier personnage d’importance, Joseph Gordon-Levitt est plutôt une bonne surprise même s’il ne crève pas l’écran. Parfait dans le rôle du jeune flic, ses passages à l’écran sont toujours plaisants. En revanche, son personnage, John Blake, contribue à faire de ce Batman un opus dénué de magie, l’ancrant trop dans une réalité tangible.

Spoiler »

Je ne le vois pas DU TOUT en Robin crédible. Si on en reste sur les dernières minutes du film, porteuses d’espoir sur une possible succession à Batman, j’accepte. En revanche, tout spin-off sera formellement rejeté.

ET LA TENDRESSE, BORDEL

Moi qui aime le perfectionnisme de Nolan, j’ai été un peu déçue par certaines scènes : comment le réalisateur a-t-il pu laisser passer ça ? Pour une liste des défauts du film avec lesquels je suis majoritairement d’accord, même si je suis loin de dire que The Dark Knight Rises est raté, c’est par ici :

Dans sa globalité, cela reste tout de même du Nolan : impressionnant, qualitatif et avec un final qui te met une bonne claque. J’aime son style, sa manière de ne faire aucune faute de rythme et de nous entraîner dans le suspense et les scènes d’action jusqu’à s’en bouffer les doigts. J’aime les finals grandiloquents à outrance et les grandes envolées lyriques de Hans Zimmer.

Mais avec ce troisième opus réalisé au détriment de l’émotion et de l’originalité, Nolan s’éloigne tant des comics à l’origine de la mythologie Batman qu’il en renie presque l’héritage. The Dark Knight Rises est loin d’être le meilleur film de Nolan. Comme si le réalisateur, par mégalomanie, s’était laissé dépasser par l’immensité du projet, victime des attentes découlant de son propre talent.

Comments

  1. Bonne critique !!!

    J’ai adoré la mise en scène d’un batman revenant sur le terrain avec des images bien moins rythmées, des travelings presque trop mou pour faire ressentir aux spectateurs l’usure du DK.

    Pour Bane, je n’attends que de pouvoir le voir en VO. Qui je pense nous permettras de mieux sentir les émotions qu’il souhaite transmettre dans son intérprétation.

    Néanmoins, j’ai trouvé le personnage de catwoman un peu trop léger… Il aurait été bien vu de ma part d’en savoir un peu plus sur elle (au travers des yeux de Nolan).

    Par contre, là où nous sommes totalement d’accord, c’est sur l’interpretation plus que misérable de M.Cotillard. Mon dieu, mon dieu qu’elle est mauvaise… Et la scène que tu caches “en spoil”… Je me suis fait la même remarques et cela m’as pourri les dix minutes suivantes du film !!! (Hein ? Quoi ? Ah non ! C’est pas que je l’aime pas mais…)

    Alfred : Enorme !

    Finalement, je trouve que les frères Nolan respectent assez bien la mythologie du chevalier noir…

    Je pense vraiment me le refaire en fin de semaine…

  2. J’oublais, les quelques incohérences et défauts… Mais qui n’ont absolument pas entaché mon plasir… Même si la batwing est quand même pas terrible :p

  3. Très bon film qui est peut être moins bon que son prédécesseur, mais qui reste tout de même du haut niveau. 9/10

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