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Filmosaure | September 23, 2020

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6 Comments

Devil Inside (2012)

Devil Inside (2012)
Stéphanie Valibouse

Ma note : 1/10

Certains films sentent le réchauffé. Celui-ci sent le réchauffé de vomis de réchauffé.

SYNOPSIS

Un soir de 1989, la police reçoit un appel d’une certaine Maria Rossi qui reconnaît avoir sauvagement assassiné trois personnes. Vingt ans plus tard, sa fille, Isabella cherche à comprendre ce qui s’est vraiment passé cette nuit-là. Elle se rend en Italie, à l’hôpital Centrino pour psychopathes où Maria est enfermée, pour savoir si sa mère est déséquilibrée ou possédée par le diable. Pour soigner la démente, Isabella fait appel à deux jeunes exorcistes qui utilisent des méthodes peu orthodoxes, mêlant la science et la religion. Ils devront alors affronter le Mal absolu qui a pris possession de Maria : quatre démons d’une puissance redoutable…

DÉBILE INSIDE

De prime abord prometteur… oh wait, en fait non.

Devil Inside se veut dans la mouvance des found-footage movies : ces simili-reconstitutions filmées en mode “caméra amateur “, et souvent soutenues d’une mention “inspiré de faits réels”. L’exemple récent se rapprochant le plus du genre est Paranormal Activity.

(Attention spoilers dans la suite mais c’est pas grave.)

Devil inside exorcisme

Surfant également sur la vague d’un intérêt renouvelé pour le thème de l’exorcisme ces derniers mois (Le dernier exorcisme, Le Rite), Devil inside régurgite donc nombre de choses empruntées à ses prédécesseurs (dont L’Exorciste, pour ne citer que LA référence ultime) sous forme d’un infâme documentaire, dont l’image est médiocre, immature et brouillon.

La première moitié, constitué d’interviews de prêtres du Vatican et autres joyeusetés passionnantes, donne le ton quant à l’intensité de l’ennui qu’il nous faudra subir pendant toute la durée du film, qui ne dure d’ailleurs qu’1h10 (je plains les gens qui ont payé 10€ pour aller le voir).

La seconde moitié change de ton et se métamorphose en une succession d’exorcismes qui, telle une litanie, se révèlent tous plus chiants et agaçants les uns que les autres et truffés de poncifs du genre. Qui un crucifix, qui une invocation : bouaaargl, ça s’égosille d’une voix caverneuse ; ça vomit des trucs sombres, ça jure et ça profane, bref, rien de bien neuf, et surtout, absolument rien, mais rien d’effrayant du tout. Les rares tentatives visant à provoquer une semblant d’émotion de notre part tirent vers le mini-gore (oh, son visage est répugnant, c’est tout pelé) ou le vacarme pur et simple (un amas confus de mouvements sur symphonie de hurlements sans raison ni but autre que celui de nous casser les couilles). Ça pue le fake, on n’y croit pas une seule seconde.

Devil inside exorcisme

La fin, abrupte et “inattendue” comme il est courant de le faire dans tout found-footage, est un foutage de gueule sans nom, tant par son manque d’originalité que par le fait qu’elle intervienne, rappelons-le, au bout d’1h10 de film seulement.

Ennuyeux à mourir et déjà trop long malgré sa scandaleuse courte durée, Devil inside est le pire de tout ce qui a pu se faire en matière de found-footage movies. Un étron sans intérêt à oublier au plus vite. A la place, regarde plutôt :

  • L’exorciste (a.k.a. un des films les plus effrayants de l’univers)
  • La Malédiction
  • [REC]
  • Cloverfield
  • … et même Chronicles, found-footage movie teenager style sorti à la même époque, et qui s’en sort fort bien… surtout en comparaison.

Exorciste affiche film

Comments

  1. Colère

    Et bien…. Moi qui voulait le voir, c’est rapé 🙂

    Par contre, quand tu cite le film “La malédiction”, tu parles de celui de 1976 ou du nouveau, de 2011 ?

    • 1976 bien sûr. En fait c’est peut-être un navet mais l’ayant vu petite j’ai été très impressionnée…

  2. Séverin

    <>

    Coquille inside 😉

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