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Filmosaure | September 9, 2017

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It follows (2014)

It follows (2014)
Chalisbury
  • On May 20, 2014
  • http://www.evablanchard.fr

Review Overview

Note
8

Savoureux

Sortie (France) : 4 février 2015

Surprise horrifique de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes, It Follows est le frisson vintage que le cinéma d’épouvante attendait, et c’est à Cannes qu’il le trouve.

Jay, jeune adolescente, se retrouve embarquée malgré elle dans une malédiction qui se transmet à la manière d’une bonne vieille MST. Après avoir eu une relation sexuelle avec son ami, la voici poursuivie par d’étranges apparitions, traduction de ce titre si mystérieux. It Follows est le second film de David Robert Mitchell qui a déjà tout d’un grand. Tout est ici maîtrisé à la perfection, en commençant par la bande son, qui suffirait à elle-même à faire trembler n’importe quelle spectateur devant un épisode des Bisounours. Le réalisateur créé ainsi une atmosphère oppressante et joue sur les attentes du spectateur, en installant un suspense insoutenable sur des scènes parfois inoffensives. Travail très appliqué également sur la mise en scène, avec l’utilisation intensive de travellings avant qui ne sont pas sans rappeler ce cher Shining, ainsi que des seconds plans très efficaces et souvent plus importants que les premiers (en toute logique avec le titre donc…)

it follows critique cannes 2014

Contrairement aux films d’épouvante d’aujourd’hui, où la tension et le suspens côtoient souvent le gore (pas forcément toujours mauvais signe, mais qui nuit facilement à la créativité), il flotte dans It Follows une atmosphère à la fois romantique et légère qui sans, la musique et les effets, ferait passer le film pour une jolie chronique sur l’adolescence, l’amour, l’amitié et le passage à la vie adulte. Du propre aveu de David Robert Mitchell, le réalisateur a en effet souhaité apporter plusieurs facettes à son film, pour que chacun puisse s’y identifier, à un niveau ou à un autre. La force de It Follow est donc bien celle-là, jouer sur tous les tableaux et ne pas se conforter dans un genre horrifique, ni se complaire dans les clichés et les codes (pas de porte de frigo menaçante…). L’horreur et la poésie se confondent pour créer une pépite épouvantable à souhait et d’un style que l’on aimerait croiser plus souvent au cinéma.

It Follows est un film parfaitement maîtrisé, jamais grandiloquent, suggestif et terrifiant. Espérons qu’il ne passe pas inaperçu et qu’il trouve son public parmi les amateurs du genre, et les nostalgiques de l’époque glorieuse de John Carpenter.

Synopsis

Pour Jay, 19 ans, l’arrivée de l’automne devait rimer avec école, garçons et weekends au bord du lac. Mais après un rapport sexuel d’apparence anodin, elle se retrouve confrontée à d’étranges visions et l’inextricable impression que quelqu’un, ou quelque chose, la suit. Accablés par cette malédiction, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à l’horreur qui ne semble jamais loin derrière.

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